Minimaison, micromaison ou encore microhabitation sont des termes signifiant le mouvement Tiny House très en vogue présentement au Québec.
L’origine de ce phénomène est en réponse à la crise immobilière de 2008 aux États-Unis. Il est typiquement occidental puisque dans plusieurs régions du monde, la micromaison est la norme en termes de superficie. Par contre au Québec, il ne faut pas confondre minimaison et petite maison. La minimaison fait moins de 500 pieds carrés, tandis que les petites maisons peuvent varier de 500 à 1200 pieds carrés. À plus de 1200 pieds carrés, on considère la maison comme étant moyenne en Amérique du Nord.
Ce mouvement peut être défini de plusieurs façons selon le type de minimaison désirée. Elles peuvent être de type chalet, sur roues (mobile), sur pieux ou encore sur fondation, installées sur votre terrain ou dans un quartier domiciliaire occupé seulement par des micromaisons.
En quoi consiste la minimaison?
Dans notre société, les minimaisons peuvent faire une différence pour la revitalisation de nos régions. Plusieurs projets résidentiels existent au Québec et accueillent ce mouvement comme une innovation sociale. Il prend de l’ampleur d’année en année et répond même à certains changements sociaux tels que le vieillissement et l’appauvrissement de la population ainsi que le manque de relève, etc. On parle de la minimaison comme étant la solution aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux. Elle peut, entre autres, favoriser le développement durable dans la gestion de l’eau, la sélection des matériaux et l’électricité.
La minimaison est un choix, mais surtout un mode de vie. Elle s’inscrit dans le courant de la simplicité volontaire.
Quels sont ses avantages?
En plus des quelques caractéristiques avantageuses mentionnées précédemment, la micromaison aide à réduire l’empreinte écologique, elle propose un mode de vie plus naturel, mais surtout elle amène une liberté financière qui permet de profiter de la vie davantage. Vivre dans une minimaison est une façon d’augmenter l’efficacité au quotidien. Les espaces intérieurs sont aménagés afin d’être particulièrement fonctionnels et organisés. On y retrouve souvent des lits escamotables, une minimezzanine et des escaliers-tiroirs, une douche européenne et beaucoup d’ameublements intégrés qui maximisent l’espace et offrent différentes possibilités en rangements. Également, le temps et les frais alloués à l’entretien de la maison sont minimisés.
Le phénomène est de plus en plus reconnu parmi les municipalités. Toutefois, si le terrain est plus petit que la norme exigée, de même pour la maison, cela requiert une révision de la réglementation pour permettre ce type d’habitation. C’est un processus qui peut s’avérer long. Une des municipalités qui s’est conformée et accueille les minimaisons est Lantier dans les Laurentides.
Donc, pour un changement de vie, un projet de retraite ou tout simplement pour l’achat d’une première maison, le concept de la minimaison est fait pour vous. L’essayer, c’est l’adopter!
Visitez le festival des minimaisons, un évènement à ne pas manquer du 28 au 31 juillet 2016 à Lantier. Consultez le site Internet suivant pour plus d’informations :
http://www.festivalminimaisons.quebec/
Également quelques références sur les minimaisons :
http://www.minimaisonquebec.com/
http://www.guidedesmicromaisons.com/
Crédit photo image à la une: Tiny House Build