Proxima fermata (votre prochain arrêt) : Venise.
Située dans la région de la Vénétie en Italie, Venise devient une expérience de vie à l’italienne inoubliable pour quiconque la visite. Unique au monde, cette ville piétonnière, où l’architecture et le patrimoine culturel sont très présents, nous enrichit à chaque pas. C’est une découverte pour tous nos sens.
Cette cité aux mille lagunes est remplie d’histoire. En explorant les dédales de cette ville, on découvre une organisation distincte par ses campi[1], campaniles[2], églises et son réseau de canaux. Entre deux cappuccinos, la vie quotidienne est animée par ses commerçants, sa gastronomie bien arrosée et une population fière d’être Vénitienne. Datant de 811, elle est maintenant entourée par quelque 177 îles et 150 canaux.
Cette fameuse ville se distingue par plusieurs places et bâtiments reconnus en architecture. En voici quelques-uns.
Piazza San Marco
Cette place, autrefois un centre politique, religieux et économique, est aujourd’hui une place touristique d’intérêt pour son histoire et son architecture. On dit qu’elle a la forme d’un grand salon de marbre. Elle est le cœur de la ville, un incontournable. Au pourtour on y retrouve des arcades abritant boutiques de luxes, galeries d’art, cafés et restaurants, la tour de l’horloge, le Palais des doges, le campanile et la fameuse basilique Saint-Marc.
Cette basilique, construite de 1063 à 1073, présente des influences byzantines et occidentales et a été bâtie selon un plan en forme de croix grecque. Elle est surmontée de coupoles. À l’intérieur, on y retrouve une forte décoration de marbre rare, de porphyre et de mosaïques sur fond doré qui s’accordent très bien avec son architecture.
Voisin de la basilique, le Palais des doges est le symbole de la gloire et de la puissance vénitiennes. À l’époque, le Palais faisait office de résidence des doges et renfermait le siège du gouvernement, la cour de justice et la prison d’État. Ce bâtiment est doté de multiples salles et d’une cour intérieure. Par contre, l’endroit le plus marquant est assurément le pont des Soupirs. Celui-ci relie le Palais aux prisons. Il doit son nom aux plaintes des prisonniers lorsqu’ils étaient conduits vers leur lieu d’exécution.
Ponte di Rialto
Le pont de Rialto est l’un des quatre ponts qui traversent le Grand Canal. C’est le plus ancien et surtout le plus célèbre. Il est un des monuments les plus visités de Venise. Il date du XIVe siècle et a servi au développement d’une flotte de navire commerciale. Il s’écroula peu après pour être reconstruit avec des rangées de boutiques et des passages piétonniers de chaque côté. Il fut le seul pont permettant la traversée jusqu’au XIXe siècle.
Il y a tellement à dire sur l’histoire de cette cité et des îles qui l’entourent : la fabrique des gondoles, la Biennale, le carnaval de Venise, les campi et le Grand Canal pour n’en nommer que quelques-uns. Il ne suffit que d’une seule visite pour tomber sous l’emprise du charme vénitien, vouloir y retourner et y retrouver cette richesse d’expédition remplie de découvertes à chaque pas.
Pour en apprendre davantage et peut-être même préparer votre prochain voyage, consultez le site Internet de l’office de tourisme de la Ville de Venise.
http://www.venise-tourisme.com/index.html
[1] Campi : Pluriel de campo.
Un campo est un espace ouvert similaire à une piazza (place) et est entouré de bâtiments qui incluent souvent une église et où gravitent de nombreuses activités de la vie courante. Au centre de cette place se trouve un puits, qui à l’origine recueillait l’eau de pluie, la seule source d’approvisionnement avant les installations des canalisations.
Aujourd’hui ces places se distinguent par leurs marchés, leurs artisans, les jeux d’enfants entre autres et attirent autant les touristes que les Vénitiens.
À Venise, seulement la place Saint-Marc est nommée ainsi. Toutes les autres places sont appelées campo et les plus petites places campiello.
[2] Campanile : Un campanile est une tour campanaire de forme carrée ou ronde, qui abrite des cloches servant à appeler les fidèles à la prière. Le campanile est isolé de l’église, ce qui le différencie du clocher. Il fut très utilisé par les Italiens lors de la Renaissance.